Magnifique de constater la succession des cycles et particulièrement ceux liés aux phénomènes temporels. Je pense notamment à la succession des jours et des nuits avec l'alternance de la lumière et des ténèbres. Et la fameuse critique du solstice d'hiver païen baptisé par l'Église, la célébration du 25 décembre.
Oui la célébration de la Naissance de Jésus-Christ, le Fils Unique de Dieu le Père. La lumière qui se lève, non seulement sur le monde, mais de manière inédite dans l'Histoire de l'humanité.
Que dire de cet épisode, délicieux, du Prince de la paix, en colère (dans l'obscurité de la violence), qui bouscule les marchands du temple.
Même chez le Fils de Dieu, Lumière qui se lève sur le monde, il y aurait des ténèbres.
Je suis surpris (sans voix, perplexe avec un zeste de naïveté assumée) de voir comment nos héros, symboles de justice sont aussi présentés dans leur côté sombre qui dénote une zone au-delà du Bien et du Mal dans leur évolution. En tant que cinéphile je pense notamment à
"Star Wars, Dark Knight (Batman), Spiderman, Superman (kryptonite rouge), James Bond (Daniel Craig),..." etc.
Quelle aube pour notre humanité la fête de Noël préfigure-t-elle ?
Quelles ténèbres cette lumière originelle révèle-t-elle de cette part d'humanité dont je suis dépositaire ?
Dans quelles zones d'ombre et lumière est-ce que je bâtis mon humanité ?
Quelle humanité je promeuts aujourd'hui ?
Sont-ce les lumières raëliennes que je reflète ? Ou les lumières du bling-bling? Celles du brasier du faiseur de lumière ?
...
Joyeuses Fêtes de Noël et du surgissement de la Lumière qui fut à l'invitation de l'Être primordial.
Que la promesse d'un nouveau commencement, à travers le Fils de la nuit de Bethléem, soit chacun de nous le (re)commencement d'un parcours authentique au-delà d'ombres et lumières.
En la Solennité de la Nativité du SEIGNEUR 2016.
